Nos mains sont garantes de la vie d’une cellule vieille de 3.5 milliards d’années.
N’industrialisons pas ce métier !
La maltraiter, la triturer, la torturer par des machines serait la priver de toute sa force de vie.
Seule la bienveillance des mains peut lui conserver toute sa vitalité.
Notre spiruline est un produit naturel et pas un produit d’industriel.
Dans la profession, on se plaît à dire que nous cultivons, donc nous sommes des paysans.
Le substrat sur lequel nous cultivons c’est l’eau, donc, nous sommes aussi des aquaculteurs.
Exercer ce métier, c’est observer. Observer c’est comprendre. Comprendre le vivant, c’est vivre à son rythme.
« Je dis que c’est la spiruline qui me commande. »
Le Ph-mètre m’indique une mesure utile, mais avec l’expérience, observer la couleur de l’eau, la qualité des bulles
de surface, ou la flottaison des micros-filaments me renseigne plus sur la qualité de la vie du milieu.
J’aime ces investigations.
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